Un pas de plus à droite, encore un malgré une course effrénée sur l’électorat de droite et d’extrême droite lancée par le projet de loi immigration, le gouvernement Attal s’entiche d’anciens sarkozystes. À tel point que sur les quinze ministres et ministres délégués, huit d’entre eux ont fait leurs armes au sein de l’UMP.

En circulant sur les nationales de France ces dernières semaines, nous avons pu voir de nombreux panneaux de ville retournés, sans en connaître nécessairement la signification. 
Si un message y était associé, ce « On marche sur la tête » pouvait rester sibyllin… jusqu’à apprendre que cela participait d’un mouvement plus général d’agriculteurs en colère, porté par les syndicats Jeunes Agriculteurs et la FNSEA. Ceux-ci dénoncent les directives contraignantes, trop souvent contradictoires, venant des ministères ou de Bruxelles et qui complexifient leur profession. 

Le vote de la loi dite « Asile et immigration », adoptée par l’Assemblée nationale le 19 décembre dernier, a profondément choqué dans les rangs de la société française comme à l’étranger. Cette loi, inspirée de l’extrême droite et paraphée par Emmanuel Macron et son gouvernement est un tournant dans l’histoire de la 5e République et un coup porté aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.

Le Président Macron a été élu et réélu face à l’extrême droite. Celui qui s'était posé en ultime barrage contre les idées du Rassemblement National s'est vu soutenir par ces derniers et plus grave encore a retenu dans son texte des propositions structurantes de l'extrême-droite dans le cadre de son projet de loi immigration. Préférence nationale dans l'attribution de prestations sociales auparavant universelles, obstacles aux régularisations de travailleurs sans-papiers, caution financière pour les étudiants internationaux, limitation de l'accès aux soins...

Une délégation de la direction départementale du PCF, composée de Robin Salecroix, Pedro Maia et Cédric Turcas s’est rendue à la rencontre du syndicat CGT de l’usine Yara à Montoir-de-Bretagne pour faire le point sur la situation, sur la mobilisation des salariés et apporter le soutien des communistes à leur lutte.

Les travailleurs portuaires du Grand Port maritime Nantes-Saint-Nazaire, les agents du GPMNSN ainsi que ceux du GMOP (opérateurs privés) étaient appelés aux urnes le 6 décembre dernier pour leurs élections pour le Comité social et économique.

« C’est un honneur mais aussi un plaisir que d’avoir l’occasion, au nom du collectif Vie du Parti, d’ouvrir aux côtés de ma camarade Shirley cette Assemblée des femmes, assemblée voulue de longue date et qui, lors de notre dernier congrès national, à Marseille, est devenue réalité. (...) L’idée est simple : dans un parti comme le nôtre, vieux de 100 ans et où les femmes, plus que n’importe où ailleurs, ont joué un rôle essentiel, comment peut-on avoir encore trop peu de femmes en responsabilité, à tous les échelons de notre parti ?

Les scientifiques du monde entier qui participent aux travaux du Giec attirent notre attention depuis des années sur la gravité des conséquences du changement climatique.  Fonte des glaciers et des calottes glaciaires, montée des océans et perte de biodiversité, aggravation des sécheresses et des tempêtes, les phénomènes dus au réchauffement climatique nous alertent et c’est avec la volonté de travailler sur des réponses réalistes que le Parti communiste a présenté « Empreinte 2050 », son « plan climat pour la France ». 

Ce plan climat, tout en refusant une vision austéritaire qui condamnerait d’avance toute avancée, se veut radical et porteur d’un modèle de société en rupture avec le capitalisme. 

Partant des besoins actuels et en affirmant que chacune et chacun doit pouvoir se nourrir sainement, se loger décemment, se chauffer et circuler, le plan déroule de très nombreuses mesures permettant d’atteindre la neutralité carbone en 2050. 

À ces mesures s’ajoutent celles qui seront nécessaires pour l’adaptation des individus, des entreprises et des collectivités au changement climatique.

Ce plan représente le premier jalon d’une réflexion collective, amenée à s’enrichir au fur et à mesure des recherches et des études à venir. 

https://revue-progressistes.org/wp-content/uploads/2023/11/Empreinte2050.pdf

À Nantes, ils étaient plus d’une centaine mobilisés jeudi 9 novembre pour défendre leurs droits concernant l’assurance-chômage, comme partout en France.

Tous les deux ou trois ans, les partenaires sociaux se réunissent pour définir les règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi et le niveau des contributions. Deux négociations ont lieu en parallèle : l’une interprofessionnelle et l’autre qui porte sur les annexes 8 et 10, spécifiques au monde du spectacle.

Les communistes ont validé la candidature et la stratégie de rassemblement proposées par le Conseil National et la conférence européenne du PCF qui se sont tenus le 14 octobre dernier à Paris. Léon Deffontaines, porte-parole du PCF, ancien secrétaire national du Mouvement des Jeunes Communistes a été largement désigné Tête de liste.  91 % des adhérents du PCF ont approuvé ce choix. Le jeune candidat de 27 ans conduira une liste ouverte à toutes les forces et personnalités de gauche qui partagent la démarche des communistes.

Au lendemain des attaques de l’organisation terroriste du Hamas, le 7 Octobre, le Parti communiste français en Loire-Atlantique a proposé à l’ensemble des forces de gauche de se réunir pour débattre de la situation dramatique au Proche-Orient.  Loin des débats sémantiques animés par la FI au niveau national, c’est unies que les organisations politiques de gauche du département condamnèrent alors l’attaque terroriste du Hamas contre Israël et appelaient à des solutions politiques et diplomatiques pour une paix juste et durable au Proche-Orient. 

L’opportunité également pour les forces de gauche d’exiger une action résolue de la France et de l’Europe pour un cessez-le-feu immédiat et la réouverture de négociations pour une paix juste et durable au Proche-Orient en faisant respecter les résolutions de l’ONU. 

Cela implique notamment, pour les communistes, la reconnaissance de l’État de Palestine, le démantèlement des colonies, le retrait des troupes israéliennes des territoires palestiniens et la levée du blocus contre Gaza en place depuis 2007.
 
Plus que jamais, il doit être mis un terme aux ripostes indiscriminées du gouvernement Netanyahou contre l’ensemble de la population palestinienne, l’état de siège contre Gaza doit s’arrêter. 

«Les peuples du monde affrontent la conjonction de guerres et de crises sociale, écologique et démocratique inédites. La gravité de la situation internationale, comme en France, appelle la gauche à être à la hauteur de ses responsabilités. Malheureusement, elle ne l’est pas.

La Loire-Atlantique n’est pas épargnée par la crise qui frappe la psychiatrie, avec un manque cruel de personnel soignant et des fermetures de lits par dizaines dans les structures hospitalières : 20 lits fermés en 2023 à l’hôpital Saint-Jacques de Nantes, 30 lits depuis 2022 à l’hôpital de Saint-Nazaire (dont 11 lits de pédopsychiatrie), 17 lits d’admission en secteur adultes à Blain avec des menaces de nouvelles fermetures… sur l’ensemble des Pays de la Loire, ce ne sont pas moins de 236 lits qui ont été fermés en psychiatrie entre 2015 et 2020.

C’est un arménien, résistant communiste des FTP-MOI qui nous le rappelle par cette phrase au moment d’être fusillé par les Nazis en 1944 « …je n’ai aucune haine contre le peuple allemand… ». Une déclaration à méditer et une conception internationaliste à défendre. La conscience et le sens de la solidarité entre les peuples de Missak Manouchian sont un exemple pour aujourd’hui.
La résistance communiste parmi toutes les résistances peut s’honorer de telles personnalités. Elle ne commence pas un jour de fin juin 1941 comme l’affirmait le Général De Gaule en 1955 «… mis à part quelques individualités, le PCF n’est pas entré en résistance avant le 22 juin…».

Ce centre de formation historique des Services Publics de l’électricité et du gaz (ex EDF-GDF), vendu à la Communauté de Commune, accueille en formation des milliers de salariés de GRDF, GRT GAZ et Enedis. Mais pour combien de temps encore ?

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